Le Salafisme

1-Manhaj As’Salaf, un courant de pensée :

Voici un mot qui fait peur aujourd’hui, mais il faut avouer qu’avant d’être un énième épouvantail pour refouler les gens du chemin de l’islam, il s’agit d’un concept incompris. Manhaj As’salaf n’est ni un parti politique, ni un groupe jihadiste, il s’agit plutôt d’un courant de pensée qui, comme son nom l’indique, provient du mot salaf ; les prédécesseurs ou les aïeux et plus précisément du salaf as’salah, qui sont les compagnons du prophète et leurs descendants ainsi que les descendants de ces derniers. En effet, le prophète (SAAS) a dit : «  la meilleure génération est la mienne puis celle qui lui succède puis la suivante » mais aussi « Suivez ma Sunna et celle des guides qui me succéderont ; accrochez-vous-y avec les incisives ».

Il s’agit aussi des personnes à propos desquelles Allah a dit dans le Coran « Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t’ont prêté serment sous l’arbre. Il a su ce qu’il y avait dans leurs cœurs, et a fait descendre sur eux la quiétude, et les a récompensés par une victoire proche » (Sourate Al Fath : 18). Ce sont les 1400 compagnons qui ont prêté serment d’allégeance au prophète sous l’arbre.

D’après les Salafis ; qui de mieux que ces personnes qu’Allah a agréé et que le prophète a loué pour transmettre et interpréter la parole de dieu et celle de son prophète. Ces personnes ont été les témoins privilégiés de la révélation divine et les compagnons les plus proches du prophète. Ils ont été ceux a qui il a enseigné et qu’il a corrigé, éduqué et élevé selon les préceptes de l’islam appliqués par la personne la plus apte à en comprendre le sens et les secrets ; le prophète lui même. Les Salafis se réfèrent aux enseignements de ces personnes pour interpréter le Coran.

A une période où les sectes se sont multipliées et les interprétations se sont variées et où chacun prétend posséder la vérité et pour couper court à toute division, les Salafis ont choisi de ne se fier qu’aux personnes les plus aptes à comprendre le vrai message de dieu selon les interprétations de son prophète. D’ailleurs, ce dernier n’a-t-il pas dit : « Ma Oummah se divisera en 73 groupes : l’un sera au Paradis et les 72 autres seront en Enfer. “Quelqu’un a demandé : ” Ô Messager d’Allah, qui seront-ils? ” Il a répondu : Ce sont ceux qui suivent ma voie et celle de mes compagnons. ».

2-Les valeurs du Salaf :

Tous ces groupes qui prétendent être des salafistes et qui prônent exclusivement la violence et le jihad n’ont rien compris au message originel de l’islam ; un message de paix et de tolérance. De plus, il ne suffit pas de porter un kamiss et de se laisser pousser une barbe pour devenir salafi. Il faut d’abord aimer le prophète plus que soi même et suivre ses pas dans tout ce qu’il a fait car aimer quelqu’un est en partie vouloir lui ressembler et ce à l’image de ses compagnons. Le salafi doit être aussi miséricordieux que le prophète (SAAS), aussi fidèle qu’Abou Bakr As’Siddiq, aussi généreux qu’Othman Ibn Affen, aussi juste qu’Omar Ibn Al Khattab, aussi courageux qu’Ali Ibn Abi Taleb, aussi sage qu’Abderrahmane Ibn Aouf, aussi pieux que Saad Ibn Abi Waqqas, aussi digne de confiance qu’Abu Oubayda Ibn Al Jarrah, aussi vertueux que Said Ibn Zaid etc….

Ces personnes sont les garants de la bonne application de la Sunna du prophète. Pour donner un exemple du zèle et de la fidélité de ces personnes il faut revenir à des épisodes de leur vie, en voici quelques exemples :

Omar a tellement peur d’être injuste qu’il a dit « je crains que si une mule trébuche en Irak, Allah me demandera pourquoi n’avais-je pas pavé la route pour elle ». D’ailleurs lorsqu’un copte d’Egypte est venu se plaindre pour avoir été fouetté par le fils de l’Emir, Omar a invité les deux derniers (l’émir et son fils) et a donné un fouet à la victime pour qu’il se fasse justice auprès des deux coupables malgré leur statut.

Lorsqu’un jour le calife Omar Ibn El Khattab trouva un vieillard juif qui mendiait, Omar se renseignait de son cas et il a apprit qu’il était une personne soumise à la djizya (l’impôt). Omar dit alors ” Nous ne serions pas justes à ton égard, si après avoir perçu de toi la djizya durant ta jeunesse, nous t’abandonnions dans ta vieillesse “. Après avoir tenu cette parole, le calife Omar prit la main de ce juif et l’emmena chez lui en lui donnant de la nourriture et des vêtements.
Après cela, le calife Omar communiqua au directeur du Trésor publique islamique ce message : “occupe-toi de ces hommes et de ces gens qui sont dans une situation semblable et donne-lui ainsi qu’à sa famille une pension suffisante au nom du Trésor publique islamique car Allah dit ( dans le verset 60 de la sourate 9 ) : “les aumônes ne sont destinées que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les cœurs sont à gagner à l’Islam, l’affranchissement des esclaves, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d’Allah, et pour le voyageur en détresse“.

Ali Ibn Abi Taleb lors de son khalifat a perdu un bouclier qu’il a retrouvé chez un chrétien, il a porté l’affaire devant le juge mais a perdu car il n’avait aucune preuve et pourtant il était le khalife. D’ailleurs l’homme a ensuite regretté son mensonge et a déclaré “j’atteste qu’il s’agisse là de la loi des prophètes ! Le commandant des croyants me fait comparaitre contre lui devant son juge et celui-ci se prononce en ma faveur ? ! J’atteste qu’il n’y a de Dieu qu’Allah et que Son Messager est Mohamed ! Le bouclier est à toi ô commandant des croyants ! J’ai suivi l’armée alors que tu suivais Siffin et le bouclier est tombé de ton chameau blanc”.

Anecdote : Certains d’entre eux poussent la chose au point d’imiter le prophète dans les plus petits détails, par exemple lors d’un voyage à dos de bête Abdellah Ibn Massoud qui était beaucoup plus petit en taille que le prophète a baissé la tête devant une branche d’arbre car le prophète en a fait de même quelques secondes auparavant en passant en dessous, évidemment à cause de sa petite taille le compagnon n’avait aucune chance d’être heurté mais son prophète l’avait fait, il se devait de le faire aussi, par amour.

Telles sont les valeurs des salaf, des hommes imprégnés de la morale de l’islam en côtoyant le prophète de l’islam.

L’histoire de Joseph (Yusuf) dans le Coran

[1] Alif – Lâm – Râ. Ce sont là les versets du Livre explicite.

[2] Nous l’avons révélé en langue arabe, afin que vous puissiez le comprendre.

[3] Nous allons te narrer, grâce à la révélation de ce Coran, l’un des plus beaux récits dont tu n’avais auparavant aucune connaissance.

[4] Un jour, Joseph dit à son père : «Ô mon père ! J’ai vu en rêve onze étoiles ainsi que le Soleil et la Lune prosternés devant moi !»

[5] – «Mon fils, lui répondit son père, ne raconte pas ce rêve à tes frères, de peur qu’ils n’ourdissent un complot contre toi, car Satan est pour l’homme un ennemi juré !

[6] Ainsi, ton Seigneur t’a choisi pour t’instruire dans l’art d’interpréter les rêves et pour parachever Sa grâce en toi et en faveur de la famille de Jacob, comme Il l’avait parachevée, jadis, en faveur de tes ancêtres, Abraham et Isaac, car ton Seigneur est Omniscient et Sage.»

[7] En vérité, il y a pour ceux qui veulent s’instruire de multiples enseignements dans l’histoire de Joseph et de ses frères,

[8] lorsque ces derniers dirent : «Joseph et son frère sont plus chers à notre père que nous, bien que nous soyons plus nombreux qu’eux. C’est là une préférence injuste de sa part.»

[9] «Tuez donc Joseph, dirent-ils, ou éloignez-le quelque part, et de cette façon vous jouirez tout seuls de l’affection de votre père et vous serez, après sa disparition, des gens bien considérés.»

[10] «Ne tuez pas Joseph, proposa l’un d’eux, mais jetez-le plutôt dans les profondeurs d’un puits ; si vous procédez ainsi, quelque voyageur de passage pourrait le recueillir.»

[11] «Père, dirent-ils, pourquoi ne veux-tu pas nous confier Joseph, alors que nous ne lui voulons que du bien?

[12] Envoie-le avec nous demain, afin qu’il puisse s’ébattre et s’amuser sous notre garde !»

[13] – «Je ressentirais un grand chagrin, dit le père, de vous voir l’emmener avec vous et je crains qu’un loup ne le dévore dans un moment d’inattention de votre part.»

[14] – «Pour qu’un loup le dévore, s’écrièrent-ils, malgré notre nombre, il faudrait que nous soyons bien lâches !»

[15] Et lorsqu’ils l’eurent emmené avec eux, et se furent mis d’accord pour le faire disparaître au fond du puits, Nous révélâmes à Joseph ce qui suit : «Tu auras un jour à leur rappeler ce forfait, au moment où ils s’y attendront le moins.»

[16] Le soir, ils s’en revinrent auprès de leur père en pleurant.

[17] «Père, dirent-ils, nous sommes allés jouer à la course en laissant Joseph auprès de nos effets. C’est alors que le loup l’a dévoré. Mais tu ne nous croiras pas, même si nous disons la vérité.»

[18] Et ils lui présentèrent sa tunique frauduleusement tachée de sang. Le père dit alors : «Je pense plutôt que c’est un mauvais coup que vous avez monté vous-mêmes, et je n’ai plus qu’à me résigner et à implorer l’aide de Dieu pour supporter ce que vous venez de me dire.»

[19] Puis vint à passer une caravane près du puits. Pour se ravitailler en eau, ils y envoyèrent leur pourvoyeur qui, ayant jeté son seau, s’écria : «Quelle trouvaille ! Voici un jeune garçon !» Ils le dissimulèrent pour le vendre telle une marchandise. Mais Dieu savait bien ce qu’ils faisaient.

[20] Ils le vendirent à vil prix, pour quelque menue monnaie, car ils ne comptaient pas le garder.

[21] L’Égyptien qui l’avait acquis dit à sa femme : «Traite-le bien ! Peut-être nous sera-t-il utile ou serons-nous amenés à l’adopter.» Ainsi avons-Nous bien établi Joseph en ce pays et l’avons-Nous initié à l’interprétation des rêves, car, lorsque ton Seigneur décide une chose, elle s’accomplit toujours, bien que la plupart des hommes l’ignorent.

[22] Et quand Joseph eut atteint sa maturité, Nous lui accordâmes sagesse et savoir, car c’est ainsi que Nous récompensons les hommes de bien.

[23] Or, celle qui l’avait reçu chez elle tenta de le séduire et, fermant toutes les portes, elle lui dit : «Viens ! Je suis à toi !» – «Dieu m’en préserve !, s’exclama Joseph. Je ne peux trahir mon maître qui m’a traité avec générosité, car les traîtres ne peuvent jamais prospérer.»

[24] Mais elle avait complètement succombé à son charme et lui aussi l’aurait désirée s’il n’avait pas été éclairé par un signe de son Seigneur. Et c’est ainsi que Nous avons écarté de lui le mal et la turpitude. Il était, en effet, un de Nos serviteurs élus.

[25] Tous deux se précipitèrent vers la porte, et elle lui déchira sa tunique par derrière. Ils trouvèrent le mari devant la porte, et aussitôt la femme s’écria : «Quel châtiment mérite celui qui a voulu déshonorer ta femme, sinon la prison ou un supplice exemplaire?»

[26] – «C’est elle, répliqua Joseph, qui a voulu me séduire !» Un parent de l’épouse, qui assistait à la scène, intervint alors en disant : «Si la tunique de Joseph est déchirée par devant, c’est la femme qui dit vrai et c’est Joseph qui ment.

[27] Mais si la tunique est déchirée par derrière, c’est elle qui ment et c’est Joseph qui est sincère.»

[28] Ayant vu que la tunique était déchirée par derrière, le mari dit : «Voilà bien une de vos perfidies ! Les perfidies des femmes sont vraiment redoutables !

[29] Joseph, oublie cet incident ! Et toi, femme, implore le pardon de ton péché, car tu as été vraiment fautive !»

[30] Et l’on se mit à dire entre femmes en ville : «L’épouse du grand intendant s’est éprise de son valet ; elle en est follement amoureuse, au point qu’elle a perdu tout contrôle sur elle-même !»

[31] Lorsqu’elle eut vent de leurs méchants commérages, elle les invita chez elle à un banquet, et remit à chacune d’elles un couteau. Puis elle ordonna à Joseph de paraître. Dès qu’elles l’aperçurent, elles furent émerveillées au point que, dans leur trouble, elles se tailladèrent les mains, en s’écriant : «Grand Dieu ! Ce n’est pas un être humain, mais c’est un ange merveilleux !»

[32] – «Voilà donc, dit-elle, celui qui m’a valu vos reproches. J’ai voulu effectivement le faire céder à mes désirs, mais il a tenu à rester chaste. Or, s’il ne fait pas ce que je lui ordonne, il sera certainement jeté en prison et connaîtra un sort misérable.»

[33] «Seigneur, dit Joseph, je préfère la prison au crime auquel me convient ces femmes ; et si Tu ne me préserves pas de leurs stratagèmes, je finirai par céder à mon penchant pour elles et sombrerai dans le paganisme.»

[34] Son Seigneur l’exauça et le préserva de leurs ruses, car Il est Celui qui entend tout et sait tout.

[35] Puis ils jugèrent bon, malgré les preuves évidentes de son innocence, de le jeter en prison pour un certain temps.

[36] Deux jeunes gens entrèrent en prison en même temps que Joseph. L’un d’eux dit : «J’ai rêvé que je pressais du raisin.» – «Et moi, dit l’autre, j’ai rêvé que je portais sur ma tête du pain que des oiseaux venaient becqueter. Fais-nous connaître la signification de ces rêves, car nous voyons en toi un homme de bien.»

[37] Joseph leur répondit : «On ne vous aura pas encore apporté votre ration journalière que je vous aurai déjà expliqué vos rêves. Cet art fait partie de ce que mon Seigneur m’a enseigné. En vérité, j’ai abandonné la religion d’un peuple qui ne croit pas en Dieu et qui nie la vie future.

[38] Et j’ai suivi la religion de mes ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob. Nous n’associons aucune créature à Dieu. C’est là une grâce de Dieu pour nous et pour tous les hommes. Mais la plupart de ces derniers ne sont point reconnaissants.

[39] Ô vous, mes deux compagnons de prison ! Que vaut-il mieux? Une multitude de divinités ou Dieu l’Unique, le Dominateur suprême?

[40] Ceux que vous adorez en dehors de Dieu ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres, et auxquels le Seigneur n’a conféré aucun pouvoir. En vérité, le pouvoir n’appartient qu’à Dieu qui a prescrit de n’adorer que Lui. Telle est la vraie religion, mais bien peu de gens le savent.

[41] Ô vous, mes deux compagnons de prison ! L’un de vous servira d’échanson pour donner du vin à son maître ; quant à l’autre, il sera crucifié et les oiseaux lui picoreront la tête. C’est la réponse irrévocable à la question que vous posez.»

[42] S’adressant à celui qui, à son avis, devait être sauvé, Joseph lui demanda d’attirer sur lui l’attention de son maître . Mais Satan lui fit oublier de parler à son maître de Joseph. Aussi ce dernier séjourna-t-il quelques années encore en prison.

[43] «J’ai vu en songe, dit le roi , sept vaches grasses dévorées par sept vaches maigres, et aussi sept épis verts et sept autres secs. Honorable assemblée ! Expliquez-moi ma vision, si vous savez interpréter les songes !»

[44] – «Ce n’est là, dirent les courtisans, qu’un amas de songes confus. Du reste, nous n’entendons rien à l’interprétation des rêves.»

[45] Or, celui des deux prisonniers qui avait eu la vie sauve se souvint enfin de Joseph et dit : «Moi, je suis en mesure de vous en donner l’interprétation. Laissez-moi aller la chercher !»

[46] «Ô Joseph, le véridique ! Éclaire-nous au sujet de sept vaches grasses dévorées par sept vaches maigres, sept épis verts et sept autres secs, afin que de retour auprès de ceux qui m’attendent je puisse les renseigner.»

[47] Joseph répondit alors : «Vous sèmerez durant sept années, comme à l’accoutumée. Laissez en épis tout ce que vous aurez moissonné, excepté une petite quantité que vous consommerez.

[48] Viendront ensuite sept années de disette qui épuiseront toutes les réserves que vous aurez constituées, à l’exception d’une petite quantité que vous aurez épargnée.

[49] Puis viendra une année où les gens auront beaucoup de pluie et où les pressoirs seront abondamment utilisés.»

[50] Le roi ordonna alors : «Qu’on m’amène cet homme !» Et quand l’émissaire se trouva en présence de Joseph, celui-ci Joseph lui dit : «Retourne auprès de ton maître et demande-lui quelle était l’intention de ces femmes qui s’étaient tailladé les mains. Mon Seigneur connaît parfaitement leur perfidie !»

[51] Le roi interrogea alors ces femmes : «Quelle a été votre intention, lorsque vous avez tenté de séduire Joseph?» – «À Dieu ne plaise, répondirent-elles, Joseph n’a commis aucun mal que nous sachions.» Et la femme du grand intendant d’ajouter : «Maintenant la vérité a éclaté. C’est moi qui ai tenté de le faire céder à mes désirs, et tout ce qu’il a dit est l’absolue vérité !

[52] Si j’ai tenu à faire rétablir la vérité, c’est pour que mon maître sache que je ne l’ai point trompé pendant son absence, car Dieu ne guide point les intrigues des méchants.

[53] Je ne cherche pas à m’innocenter moi-même, car c’est le propre de la nature humaine à pousser au mal, à moins qu’on ne soit touché par la grâce de Dieu, car Il est Clément et Miséricordieux.»

[54] «Qu’on me l’amène, dit le roi. Je veux l’attacher à ma personne !» Et après s’être entretenu avec lui, le roi lui dit : «À partir de maintenant, je t’accorde un poste d’autorité et t’investis de ma confiance !»

[55] – «Confie-moi, dit Joseph, l’intendance des dépôts du pays, j’en serai le gardien vigilant.»

[56] C’est ainsi que Nous avons accordé à Joseph une forte position dans ce pays et qu’il pouvait désormais s’y installer, où il voulait. Nous touchons de Notre grâce qui Nous voulons et Nous ne laissons jamais les hommes de bien sans récompense ;

[57] cependant, la récompense de la vie future est bien meilleure pour ceux qui auront cru et vécu dans la crainte du Seigneur.

[58] Les frères de Joseph vinrent en Égypte, et se présentèrent devant lui. Il les reconnut, mais eux ne se souvinrent plus de lui.

[59] Et après leur avoir fait remettre leurs provisions, il leur dit : «Amenez-moi un frère consanguin à vous. Ne voyez-vous pas que je vous fais pleine mesure et que je vous réserve le meilleur accueil?

[60] Si vous ne l’amenez pas, il n’y aura plus de provisions pour vous et il est inutile que vous reveniez vers moi !»

[61] – «Nous nous efforcerons, dirent-ils, de convaincre notre père de le laisser partir, et nous espérons y parvenir.»

[62] Puis Joseph dit à ses serviteurs : «Dissimulez dans leurs bagages les marchandises qu’ils avaient apportées. Peut-être que, en rentrant chez eux, ils s’en apercevront et que cela les incitera à revenir.»

[63] De retour auprès de leur père, ils lui dirent : «Père, on refuse de nous ravitailler à l’avenir si notre frère n’est pas avec nous. Envoie-le avec nous pour que nous obtenions des provisions. Nous en prendrons le plus grand soin.»

[64] Le père répondit : «Vais-je vous le confier, comme autrefois je vous avais confié son frère? Mais Dieu est le Meilleur Gardien, et Il est le plus Miséricordieux des miséricordieux !»

[65] Et ayant déballé leurs bagages, ils trouvèrent que les marchandises qu’ils avaient troquées leur avaient été rendues. «Père, dirent-ils, que pouvons-nous espérer de plus? Voilà que nos marchandises nous ont été rendues. Nous irons donc ravitailler les nôtres, tout en prenant soin de notre frère. Et cette fois-ci nous rapporterons la charge d’un chameau de plus. C’est une charge facile à obtenir !»

[66] – «Je ne l’enverrai avec vous, dit le père, que si vous vous engagez devant Dieu à me le ramener, à moins que vous ne soyez tous réduits à l’impuissance.» Et lorsqu’ils eurent pris cet engagement, le père dit : «Puisse Dieu être garant de ce que nous venons de conclure !»

[67] Puis il ajouta : «Mes enfants, n’entrez pas dans la cité où vous allez par la même porte, mais entrez par des portes différentes. Je ne puis cependant vous être d’aucun secours contre la volonté de Dieu, car c’est de Lui que relève toute décision. Je mets donc ma confiance en Lui, et c’est en Lui que mettent leur confiance ceux qui se résignent.»

[68] Ils entrèrent donc dans la ville en suivant la recommandation de leur père ; mais cela ne pouvait leur servir à rien contre les arrêts du Seigneur et ne faisait qu’apaiser les inquiétudes de Jacob, car ce dernier savait tirer profit de la science que Nous lui avions enseignée, ce que la plupart des hommes ne savent point.

[69] Lorsqu’ils se présentèrent devant Joseph, celui-ci prit à part son frère et lui dit : «Je suis ton frère. Ne t’afflige pas de ce qu’ils m’ont fait autrefois !»

[70] Et après leur avoir fourni leurs provisions, Joseph glissa dans les bagages de son jeune frère une coupe à boire ; puis, sur ses ordres, un héraut se mit à crier : «Hé, caravaniers ! Vous êtes des voleurs !»

[71] Se retournant, les fils de Jacob demandèrent : «Que cherchez-vous?»

[72] – «Nous cherchons, leur dit-on, la coupe du roi ! Quiconque la rapportera recevra une récompense en blé de la charge d’un chameau.» Et le héraut ajouta : «Je m’en porte garant.»

[73] – «Par Dieu, répondirent les fils de Jacob, vous savez bien que nous ne sommes pas venus pour faire du mal et que nous ne sommes pas des voleurs !»

[74] – «Quelle sanction sera infligée au voleur, s’il s’avère que vous avez menti?», dirent les autres.

[75] – «Celui, répondirent les frères de Joseph, dans les bagages duquel la coupe sera trouvée vous sera livré lui-même à titre d’esclave. C’est ainsi que nous punissons les prévaricateurs.»

[76] Joseph commença par fouiller les bagages des autres avant de passer à ceux de son frère, et il en retira la coupe. Nous avons suggéré à Joseph d’avoir recours à ce moyen, sans lequel il ne pouvait pas retenir son frère près de lui selon la loi du pays, à moins que Dieu ne l’eût voulu. Nous élevons en rang qui Nous voulons. Mais, au-dessus de tout savant, il y a Celui dont la science n’a point de limite.

[77] «Il n’est pas étonnant qu’il ait commis ce vol, dirent les frères de Joseph, un frère à lui avait déjà commis un vol avant lui !» Joseph garda pour lui cette réflexion et ne dévoila guère ce qu’il en pensait, se contentant de dire en lui-même : «Vous êtes encore plus mauvais que je ne croyais ! Mais Dieu est le mieux Informé de vos allégations.»

[78] – «Ô seigneur !, dirent les fils de Jacob. Le père de ce jeune homme est d’un âge très avancé. Prends l’un de nous à sa place. Nous voyons en toi un homme d’une grande bonté.»

[79] – «À Dieu ne plaise, dit Joseph, que je retienne un autre que celui chez qui notre coupe a été trouvée ! Nous serions alors vraiment injustes.»

[80] Désespérant de le fléchir, les fils de Jacob se retirèrent pour se concerter. «Oubliez-vous, dit l’aîné, que notre père nous a fait prendre un engagement devant Dieu? Oubliez-vous que vous avez déjà manqué à votre engagement en abandonnant Joseph auparavant? Je ne quitterai pas ce pays, pour ma part, avant que mon père ne me le permette, ou que Dieu ne juge en ma faveur, car Il est le Meilleur des juges.

[81] Retournez chez votre père et dites-lui : “Ô père ! Ton fils a réellement volé ! Nous ne te rapportons que ce dont nous avons été témoins, sans pouvoir répondre de ce qui a pu nous échapper.

[82] Interroge la ville où nous étions, ainsi que la caravane dans laquelle nous sommes arrivés. Tous te confirmeront que ce que nous disons est la vérité.”«

[83] «C’est là, leur dit Jacob, un autre mauvais coup que vous avez monté vous-mêmes, et je n’ai plus qu’à me résigner ; peut-être que Dieu me les rendra tous les deux, car Il est Omniscient et Sage.»

[84] Et il leur tourna le dos, en soupirant : «Que ma peine est grande pour Joseph !» Et ses yeux devinrent aveugles par suite de son affliction, car il avait de la peine à contenir sa douleur.

[85] «Par Dieu, lui dirent ses enfants, tu ne cesseras donc jamais d’évoquer le souvenir de Joseph, jusqu’à en dépérir ou en mourir.»

[86] – «C’est à Dieu seul, dit-il, que je confie ma tristesse et ma douleur, car je sais de la part de Dieu des choses que vous-mêmes ne savez pas.

[87] Ô mes enfants ! Allez vous enquérir de Joseph et de son frère, et ne désespérez point de la miséricorde de Dieu, car seuls les négateurs désespèrent de la bonté divine !»

[88] De retour auprès de Joseph, ils lui dirent : «Seigneur ! Le malheur s’est abattu sur nous et sur les nôtres. Nous ne pouvons t’offrir qu’une marchandise sans grande valeur. Fais-nous bonne mesure et sois charitable envers nous, car Dieu récompense toujours les gens charitables.»

[89] – «Vous souvenez-vous, leur dit-il, de ce que vous avez fait de Joseph et de son frère quand vous étiez plongés dans l’ignorance?»

[90] – «Serais-tu Joseph?», dirent-ils. – «Oui, je suis Joseph et celui-ci est mon frère, dit-il. Dieu nous a accordé Sa faveur. Quiconque craint Dieu et se montre patient en reçoit la récompense, car Dieu ne frustre jamais les hommes de bien de leur récompense.»

[91] – «Par Dieu !, dirent-ils. Dieu t’a vraiment préféré à nous ; et nous, nous avons été coupables.»

[92] – «Soyez sans crainte, leur dit Joseph. Que Dieu vous pardonne ! Sa miséricorde n’a point d’égale.

[93] Emportez ma tunique que voici, et passez-la sur le visage de mon père. Il recouvrera la vue. Et revenez avec tous les membres de votre famille.»

[94] Et dès que la caravane eut franchi la frontière, leur père dit : «Je décèle autour de moi l’odeur de Joseph. Mais vous allez me dire encore que je radote !»

[95] – «Par Dieu, lui dit-on. N’est-ce pas que c’est ta vieille rengaine?»

[96] Mais lorsque le porteur de la bonne nouvelle arriva et appliqua la tunique sur le visage de Jacob, celui-ci recouvra aussitôt la vue et dit : «Ne vous avais-je pas affirmé que je savais de la part de Dieu des choses que vous-mêmes ne savez pas?»

[97] – «Ô père, dirent les fils de Jacob, implore de Dieu le pardon de nos péchés, car nous avons été vraiment coupables.»

[98] – «Je vais, dit-il, implorer le pardon pour vous auprès de mon Seigneur. Il est si Plein de clémence et de miséricorde.»

[99] Et lorsqu’ils arrivèrent chez Joseph, celui-ci accueillit son père et sa mère, en disant : «Soyez les bienvenus en Égypte, où vous serez, s’il plaît à Dieu, en toute sécurité.»

[100] Joseph fit asseoir son père et sa mère sur le trône, et tous les membres de sa famille se proster-nèrent à ses pieds. Joseph dit alors : «Père, voilà l’interprétation du rêve que j’avais fait jadis. Dieu en a fait une réalité. Il m’a comblé de bienfaits, lorsqu’Il m’a fait sortir de prison et qu’Il vous a fait venir du désert auprès de moi, après que Satan eut jeté la discorde entre mes frères et moi. En vérité, mon Seigneur sauve toujours qui Il veut. Il est l’Omniscient, le Sage.

[101] Seigneur ! Tu m’as donné une parcelle d’autorité et Tu m’as appris à interpréter les songes. Créateur des Cieux et de la Terre, Tu es mon Maître dans ce monde et dans l’autre. Fais que je meure en état de soumission totale à Ta volonté, et permets-moi de rejoindre le camp des vertueux !»

[102] Voilà l’un des récits inconnus de toi que Nous te révélons, car tu ne te trouvais pas parmi les frères de Joseph lorsqu’ils décidèrent de perpétrer leur forfait.

[103] Mais la plupart des hommes ne croiront pas, quels que soient les efforts que tu déploieras.

[104] Pourtant tu ne leur réclames pour cela aucun salaire, car ce n’est là qu’un rappel adressé à tout l’Univers.

[105] Que de signes évidents dans les Cieux et sur la Terre devant lesquels les hommes passent et dont ils se détournent !

[106] Et la plupart d’entre eux ne croient en Dieu qu’en Lui donnant des associés.

[107] Sont-ils sûrs que le châtiment de Dieu ne viendra pas s’abattre sur eux? Ou que l’Heure ne viendra pas les surprendre, au moment où ils s’y attendront le moins?

[108] Dis : «Voici ma voie ! J’appelle les hommes à Dieu, moi et ceux qui me suivent, en toute clairvoyance ; et je ne suis pas, par la grâce du Seigneur, du nombre des idolâtres.»

[109] Nous n’avons jamais envoyé avant toi, comme prophètes, que des hommes pris parmi les habitants des cités et auxquels Nous transmettions Nos révélations. Que ne parcourent-ils la Terre pour voir quel a été le sort final de leurs prédécesseurs? Certes, la demeure de la vie future est d’une valeur autrement plus estimable pour ceux qui craignent le Seigneur. Le comprendrez-vous donc jamais?

[110] Et lorsque, à la fin, les prophètes désespéraient du succès de leur mission et croyaient qu’on les prenait pour des imposteurs, Nous leur envoyions Notre secours et Nous sauvions qui Nous voulions, sans que jamais Nos rigueurs fussent détournées de la gent criminelle.

[111] Il y a, à coup sûr, un enseignement dans l’histoire des prophètes pour les hommes doués d’intelligence. Ce Livre n’est point un récit inventé de toutes pièces, mais il est une confirmation des Écritures antérieures, un exposé détaillé de toute chose, une bonne direction et une grâce pour ceux qui croient en leur Seigneur.

Les annonces de la prophétie de Muhammad dans le Nouveau Testament (les Évangiles)

Les annonces de la prophétie de Muhammad sont nombreuses également dans le Nouveau Testament (les Évangiles) :

1)  On trouve dans l’Évangile selon Jean (14 : 30) : « Je ne vous parlerai plus longtemps, car le meneur de ce monde viendra… » Qui est le meneur du monde qui vint après Jésus si ce n’est Muhammad ? Dieu a parachevé par lui la prophétie et lui donna la plus complète des législations qui convient pour tous les temps et tous les lieux.

2) On trouve dans le même Évangile (8 : 13) : « C’est votre avantage que je m’en aille ; en effet, si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas à vous : si, au contraire, je pars, je vous l’enverrai.

3) Et dans Jean (16 : 13) : « […] car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu… » Cette dernière description n’est autre que celle du prophète Muhammad, car c’est bien lui qui ne parle pas de son propre chef, comme il est mentionné dans le Coran : (Et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est qu’une révélation qui lui est faite.)

Par contre, le terme « le paraclet » – qui peut s’écrire aussi « paraklêtos » – signifie le consolateur ou celui qui est appelé au secours ou l’avocat. Mais le mot en latin peut aussi s’écrire de plusieurs façons. Il peut aussi avoir le sens de celui qui est loué, le plus loué, la louange ou celui qui loue énormément. Ceci est la signification du mot « Muhammad » en arabe : celui qui est loué ou encore l’autre prénom du prophète qui est « Ahmad », qui signifie le plus loué.

Quelle que soit la signification du mot « paraclet », nous pouvons conclure que Jésus a laissé derrière lui une œuvre inachevée et que quelqu’un allait venir pour compléter sa mission. Par ailleurs, les religieux chrétiens cherchent à ne pas divulguer l’autre sens de paraclet en prononçant ce mot de la deuxième façon, car il deviendrait clair à tout le monde qu’il s’agit de Muhammad. Les religieux jouent sur cette ambiguïté, car le mot original qui fut traduit n’est plus connu ! Ils traduisirent donc « paraclet » par « consolateur » pour que ce mot ait le sens du « Saint-Esprit ».

Mais, ce qui est étrange est de voir le mot « Saint-Esprit » utilisé mot pour mot dans d’innombrables versets des quatre Évangiles. Si « paraclet » signifiait réellement « Saint-Esprit », les quatre rapporteurs des Évangiles se seraient empressés de le mentionner ad litteram !

Le Saint Coran mentionne dans la sourate le Rang, v.6, que Jésus a explicitement mentionné le nom Ahmad : (Et quand Jésus fils de Marie dit : « Ô Enfants d’Israël ! Je suis vraiment envoyé de Dieu vers vous, confirmant ce qui est venu avant moi dans la Thora, et pour annoncer un Messager après moi, dont le nom sera “Ahmad”. Puis, lorsque celui-ci vint à eux avec des preuves claires, ils dirent : “C’est une magie évidente.” »)

Ahmad est le second nom du Prophète Muhammad et qui veut dire littéralement celui qui est le plus loué, le même sens que le « paraclet ». Cependant, examinons tout de même, dans le contexte de la Bible, si ce consolateur convient au personnage du Prophète Muhammad ou pas :

a. Jean (8 : 13) : « Un autre consolateur. » Donc, plusieurs consolateurs étaient déjà venus et il y en avait un qui devait encore venir. Ainsi, cette annonce ne convient plus au « Saint-Esprit ».

b. Jean : « Afin qu’il demeure éternellement avec vous ». Étant donné que le besoin pour un autre de venir après lui n’existait plus et qu’il serait le dernier de tous les prophètes. En effet, l’enseignement du prophète Muhammad demeure pour toujours et reste intact : le Coran et tous ses enseignements demeurent comme ils l’étaient il y a 1400 ans.

c. Jean (16 : 8) : « Il convaincra le monde en ce qui concerne le péché » : Tous les autres Prophètes, y compris Abraham, Moïse, David et Salomon corrigeaient leurs voisins et leur peuple pour leurs péchés, mais pas le monde comme l’a fait Muhammad. Il n’extirpa pas seulement l’idolâtrie de l’Arabie en l’espace de 23 ans, mais envoya aussi des émissaires à Héraclius, aux souverains des empires de Perse (Chosroês) et de Rome, au Négus, le roi d’Éthiopie, et à Mouqawqis, le gouverneur d’Égypte. Il réprimandait les chrétiens pour avoir divisé l’unité de Dieu en trinité, et pour avoir élevé Jésus au rang de fils de Dieu et ensuite de Dieu lui-même. C’est lui qui condamna les juifs et les chrétiens pour avoir corrompu leurs Écritures, et c’est lui qui a blanchi tous les Prophètes des imputations d’adultère, inceste, viol et idolâtrie.

c. Jean (16 : 13) : « Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu » Le Saint Coran est la parole de Dieu. Il n’y a pas un seul mot du Prophète Muhammad ni de ses compagnons qui y a été inclus. L’ange Gabriel le lui récita, le Prophète le mémorisa, et les paroles furent notées par ceux qui étaient chargés d’écrire les versets du Coran. Les propres paroles du Prophète Muhammad  et ses enseignements furent enregistrés dans les Hadith ou traditions. Comparez avec le Deutéronome (18 : 18) : « […] je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.

Ceci correspond avec la sourate l‘Étoile (versets 2-4) : (Et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est qu’une révélation qui lui est faite.)

d. Jean (16 : 13) : « et il vous annoncera les choses à venir. » Toutes les prophéties du prophète Muhammad se réalisent. Le prophète r annonça nombre de signes révélant l’approche du jour dernier, qu’ils soient mineurs ou majeurs. Déjà, beaucoup de signes mineurs ont fait leur apparition, et les signes majeurs suivront sans le moindre doute, comme notre prophète Muhammad r nous en a informé…

Les annonces de la prophétie de Muhammad dans l’Ancien Testament (la Thora)

1) On trouve dans le Deutéronome : « Moïse dit aux enfants d’Israël : N’obéissez pas aux devins […], car le Seigneur vous suscitera un prophète comme moi de parmi vos frères. Obéissez donc à ce prophète. »

2)  On trouve également dans Deutéronome (18 : 18) : « Je leur susciterai au sein de leurs frères un Prophète comme toi [Moïse], Je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que Je lui commanderai. »

Le prophète en question ne correspond pas à Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), car il est dit « au sein de leurs frères » et les frères des enfants d’Israël sont les enfants d’Ismaël. Aucun prophète ne fut envoyé parmi les enfants d’Ismaël si ce n’est Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui).

Nous pouvons remarquer qu’aucun prophète ne ressemble vraiment à Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) si ce n’est Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). En effet, les deux se distinguent par un message qui leur est propre. Ils ont tous les deux été décrits comme étant puissants et courageux. On leur a ordonné à tous les deux de combattre leurs adversaires. En somme, cette prophétie ne peut être la description de Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), car il n’a pas été envoyé avec un message qui lui est propre, mais son message fut seulement le complément du message de Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui).

De la même façon, Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) n’est pas un frère des enfants d’Israël et ses caractéristiques n’étaient pas semblables à celles de Moïse comme le sont, au contraire, celles du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui).

3) On trouve dans la Genèse (21 : 13) : « Mais le fils de la servante (Ismaël), Je le ferai aussi devenir une grande nation, car il est ta postérité » Comme Isaac a été béni dans le même livre (la Genèse), Ismaël est lui aussi spécifiquement béni et donc inclus dans la promesse de Dieu.

4) Également dans la Genèse (16 : 11-12) : « L’Ange de l’Éternel dit à Hajar, mère d’Ismaël : Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d’Ismaël ; car l’Éternel t’a entendue dans ton affliction. Ton fils sera craint par les gens, il fera mainmise sur tout et tous tendront les mains vers lui par humilité […] »

5) On trouve aussi dans la Genèse (16 : 10) : « L’ange de l’Éternel dit à Hajar : Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu’on ne pourra la compter. »

6) Et dans la Genèse (17 : 20) : « À l’égard d’Ismaël, je t’ai exaucé. Voilà, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. »

7)  Et dans la Genèse (21 : 18): « Lève-toi, prends l’enfant [Ismaël], saisis-le de ta main ; car je ferai de lui une grande nation. »

Ainsi, la seule communauté qui descend d’Ismaël (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) est celle de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Et lorsqu’il dit : « Ton fils sera craint par les gens, il fera mainmise sur tout et tous tendront les mains vers lui par humilité… » ; cela ne concerne pas Ismaël, puisque la puissance à son époque appartenait à son frère Isaac, et la prophétie et la royauté se trouvaient chez les enfants d’Israël. Donc, cette annonce concerne, sans le moindre doute, Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) qui descend d’Ismaël.

Ceci nous rappelle le hadith où le prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) dit : « La victoire m’a été donnée grâce à la peur que je provoque chez l’ennemi à une distance d’un mois. »[1][15] Cela signifie que les adversaires du prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) prenaient peur bien avant (de la durée d’un mois de marche) que le combat ne débute. De plus, ce prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) réussit à soumettre toutes les communautés, il a dominé tous les souverains et toutes les mains se sont vues dirigées vers lui…

8 ) On trouve dans le Deutéronome (33 : 2) : « Le Seigneur se manifesta du Sinaï, pour eux il s’est levé à l’horizon du côté de Séïr (Sâ’îr), il a resplendi depuis le mont de Parân.» Ces manifestations du Seigneur font référence aux trois prophéties : celle de Moïse, de Jésus et de Muhammad (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur eux). La manifestation de Dieu au mont Sinaï fait référence à l’endroit où la révélation fut donnée à Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Cet événement est unanimement reconnu chez les juifs, chrétiens et musulmans. Sa manifestation de l’endroit de Séïr fait référence à l’endroit où la révélation et les Évangiles furent donnés à Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) est originaire de la même région qu’Abraham (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) qui avoisine la ville de Bethléem où se trouve la montagne Séïr (proche des monts Liban). Quant à sa manifestation au mont de Pâran, cela fait référence à la descente de la révélation et du Coran sur Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). En effet, les juifs, chrétiens et musulmans sont unanimes sur le fait que les monts de Pâran sont les monts de La Mecque.

« il est venu avec dix-mille saints »

Ce qui est traduit par dix-mille saints est en hébreu רִבְבֹת קֹדֶשׁ( rivévot kodesh ), dans certaines Bibles, rivévot est traduit par myriade, une myriade d’hommes signifie exactement dix-mille hommes.
De plus la racine r-v-v est utilisée à beaucoup d’autres endroits dans la Bible pour dénombrer les hommes ou les choses:
Deutéronome 32.30 :
Comment un seul en poursuivrait-il mille, Et deux en mettraient-ils dix mille [ Rivava ] en fuite […]

Dans la King James version :

“And he said, The LORD came from Sinai, and rose up from Seir unto them; he shined forth from mount Paran, and he came with ten thousands of saints: from his right hand went a fiery law for them.”

(voir aussi Deutéronome 33.17 ; 1 Samuel 18.7 et 18.8 ; 1 Samuel 29.5 ; Lévitique 26.8 ; Néhémie 7.66 ; Esdras 2.64 ; Genèse 24.60 ; …)

Dans le verset, kodesh signifie saint, ou plutôt homme saint, la traduction de rivévot kodesh est donc dix-mille saints

Jude 1.14
C’est aussi pour eux qu’Énoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec dix-mille saints.
Jude 1.15
pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d’impiété qu’ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu’ont proférées contre lui des pécheurs impies.

Le mot grec employé est μυριασιν murias », ce qui signifie 10 000.
Murias est l’étymologie de myriade, c’est l’équivalent grec de révivot en hébreu.

Encore une fois, nous retrouvons dans la Bible une référence à « dix-mille saints », et là, l’auteur du livre de Jude (les auteurs ?) nous dit bien que c’est une prophétie d’Énoch, ayant vécut des millénaires avant J-C.
Énoch a donc annoncé que dix-mille saints de Dieu viendraient exercer un jugement, contre des impies, des incroyants.
Si Jude (ayant vécut bien après Jésus) cite cette prophétie, c’est qu’elle ne s’est pas encore réalisée. Ni au temps d’Énoch, ni au temps de Moise, ni au temps de Jude.
Du premier au dernier livre de la Bible , la prophétie des dix-mille saints resta en suspent , et personne ne l’a accomplit.

Historiquement, ces prophéties ne peuvent s’appliquer qu’à Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam), c’est le seul prophète à être venu avec dix-mille saints compagnons, lors de la prise de La Mecque.

Y a-t-il eu un autres prophète accompagné de dix-mille saints compagnons, dans le désert de Paran ?

En fait, dans beaucoup de Bible, les traducteurs ont cammouflé « rivévot » et « murias » par myriade, alors que cela veut exactement dire dix-mille, dans le seul but de dérouter le lecteur, de cacher les prophéties concernant Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) et l’entrée à La Mecque , qui est un événement historique sans précédent.

 « L’Éternel est venu de Sinaï, il s’est levé pour eux de Séir , il a resplendi de la montagne de Paran , et il est venu avec dix-mille saints du Sud [ou de sa main droite] est sortit une loi de feu pour eux. » [Deutéronome 33:2]

Cette prophétie ne peut s’accorder qu’avec Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam), en effet, personne d’autre n’est venue à Paran en Arabie, avec dix-mille saints compagnons et une loi divine.
Cette prophétie vient clore la Thora , c’est le chapitre 33, celui des bénédictions de Moïse, juste avant sa mort. Les dernières paroles d’un des plus grand prophète d’Israël, rapportées avec plus ou moins de précision dans le Deutéronome, annonce donc clairement la venue de Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam).

Il n’est pas étonnant qu’un événement aussi important que la libération de La Mecque , se retrouve prédit dans la Thora,
mais aussi dans les écritures hindoues, car l’ouverture de La Mecque marque le commencement de l’ expension de l’Islam, et de son rayonnement encore actuel.

On trouve dans la Genèse (21 : 21) le récit d’Ismaël, où est mentionnée sa terre d’habitation qui n’est autre que Pâran. Le Coran vient confirmer cette prophétie. Dieu dit : “Par le figuier et l’olivier ! Par le mont Sinaï ! Et par cette cité sûre !”

Dieu évoque les endroits où vécurent ces trois prophètes et le lieu où la révélation leur fut révélée. Lorsque Dieu parle de « Par le figuier et l’olivier ! », cela fait référence à l’endroit où ces deux arbres poussent, qui n’est autre que la terre sacrée, où Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) fut promu prophète. Et « Par le mont Sinaï ! », fait référence à la montagne où Dieu parla à Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) et où il fut promu prophète. Et « Et par cette cité sûre ! », cela fait référence à la Mecque où Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) fut promu prophète.

9) On trouve dans Ésaïe (29 : 12) : « Ou comme un livre que l’on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant : ‘Lis donc cela !’. Et qui répond : ‘Je ne sais pas lire’. » Qui d’autre ne sait ni lire et ni écrire si ce n’est Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Dieu dit dans le Coran :

(Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l’Évangile.)[1][16]

Les annonces de la prophétie de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) sont très nombreuses dans la Thora ; il serait difficile de tout mentionner et ce n’est pas le but de cette recherche, car l’objectif premier est d’inciter les gens à rechercher eux-mêmes la vérité. Cette simple allusion suffira à l’homme libre.

La naissance de Jesus dans le Coran

(1) Kàf, Hâ, Yâ, Aîn, Sâd.

(2) C’est un récit de la miséricorde de ton Seigneur envers Son serviteur Zacharie.

(3) Lorsqu’il invoqua son Seigneur d’une invocation secrète,

(4) et dit: «mon Seigneur, mes os sont affaiblis et ma tête s’est enflammée de cheveux blancs. [Cependant], je n’ai jamais été malheureux [déçu] en te priant, ô mon Seigneur.

(5) Je crains [le comportement] de mes héritiers, après moi. Et ma propre femme est stérile. Accorde-moi, de Ta part, un descendant

(6) qui hérite de moi et hérite de la famille de Jacob. Et fais qu’il te soit agréable, ô mon Seigneur».

(7) «Ô Zacharie, Nous t’annonçons la bonne nouvelle d’un fils. Son nom sera Yahya [Jean]. Nous ne lui avons pas donné auparavant d’homonyme».

(8) Et [Zacharie dit]: «Ô mon Seigneur, comment aurai-je un fils, quand ma femme est stérile et que je suis très avancé en vieillesse?»

(9) [Allah] lui dit: «Ainsi sera-t-il! Ton Seigneur a dit: «Ceci m’est facile. Et avant cela, Je t’ai créé alors que tu n’étais rien».

(10) «Ô mon Seigneur, dit [Zacharie], accorde-moi un signe». «Ton signe, dit [Allah,j sera que tu ne pourras pas parler aux gens pendant trois nuits tout en étant bien portant.

(11) Il sortit donc du sanctuaire vers son peuple, puis il leur fit signe de prier matin et soir.

(12) …«Ô Yahya, tiens fermement au Livre (la Thora)!» Nous lui donnâmes la sagesse alors qu’il était enfant,

(13) ainsi que la tendresse de Notre part et la pureté. Il était pieux,

(14) et dévoué envers ses père et mère; et ne fut ni violent ni désobéissant.

(15) Que la paix soit sur lui le jour où il naquit, le jour où il mourra, et le jour où il sera ressuscité vivant!

(16) Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l’Orient.

(17) Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d’un homme parfait.

(18) Elle dit: «Je nie réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m’approche point].

(19) Il dit: «Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur».

(20) Elle dit: «Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m’a touchée, et que je ne suis pas prostituée?»

(21) Il dit: «Ainsi sera-t-il! Cela M’est facile, a dit ton Seigneur! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C’est une affaire déjà décidée».

(22) Elle devint donc enceinte [de l’enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné.

(23) Puis les douleurs de l’enfantement l’amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: «Malheur à moi! Que je fusse morte avant cet instant! Et que je fusse totalement oubliée»

(24) Alors, il l’appela d’au-dessous d’elle [lui disant:] «Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source.

(25) Secoue vers toi le tronc du palmier: il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres.

(26) Mange donc et bois et que ton oeil se réjouisse! Si tu vois quelqu’un d’entre les humains, dis [lui:] «Assurément, j’ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux: je ne parlerai donc aujourd’hui à aucun être humain».

(27) Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent: «Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse!

(28) «Soeur de Hàrùn, ton père n’était pas un homme de mal et ta mère n’était pas une prostituée».

(29) Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent: «Comment parlerions nous à un bébé au berceau?»

(30) Mais (le bébé) dit: «Je suis vraiment le serviteur d’Allah. Il m’a donné le Livre et m’a désigné Prophète.

(31) Où que je sois, il m’a rendu béni; et il m’a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakàt;

(32) et la bonté envers ma mère. il ne m’a fait ni violent ni malheureux.

(33) Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant.»

(34) Tel est Issa (Jésus), fils de Marie: parole de vérité, dont ils doutent.

(35) Il ne convient pas à Allah de S’attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui! Quand il décide d’une chose, il dit seulement: «Sois!» et elle est.

(36) Certes, Allah est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin».

Sourat Myriam (Marie)

Miracles du Coran : le fer

Dans la sourate al-Hadid (le fer), on peut lire ce qui suit :

« Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, mais aussi maintes utilités pour les gens. » (Coran 57:25)

Certains ont pu croire que le mot arabe « anzalna », traduit ici par « descendre » et qui est utilisé pour parler du fer, dans ce verset, avait un sens métaphorique visant à faire entendre que le fer a été envoyé par Dieu pour profiter aux gens.  Mais lorsque nous prenons en considération son sens littéral, qui signifie « être physiquement descendu du ciel » (car dans le Coran, chaque fois que ce mot a été utilisé, il l’a été au sens littéral, comme la pluie ou la révélation qui descend du ciel), nous réalisons que le verset fait référence à un important miracle scientifique.  Car les découvertes astronomiques modernes nous apprennent que le fer que l’on trouve sur terre provient d’étoiles géantes de l’espace intersidéral.

En fait, il ne s’agit pas uniquement du fer que l’on trouve sur la terre, mais du fer que l’on trouve dans tout le système solaire, car la température du soleil ne permet pas la formation du fer.  Le soleil a une température de surface de 6000 degrés Celsius et une température d’environ 20 millions de degrés Celsius en son noyau.  Le fer ne peut être produit que dans des étoiles de taille très supérieure à celle du soleil, dans lesquelles la température atteint quelques centaines de millions de degrés Celsius.  Lorsque la quantité de fer dépasse un certain niveau, dans une étoile, celle-ci n’arrive plus à le contenir; elle finit alors par exploser et devenir ce qu’on appelle une « nova » ou une « supernova ».  Ce sont ces explosions qui libèrent le fer dans l’espace.

Une publication scientifique, American Scientist, fournit les informations suivantes à ce sujet :

« Il existe également des preuves concernant d’anciennes supernovae.  Des niveaux élevés de fer-60 dans des sédiments pélagiques indiquent qu’une explosion de supernova s’est produite à 90 années-lumière du soleil il y a de cela environ 5 millions d’années.  Le fer-60 est un isotope radioactif du fer formé lors d’explosions de supernovae; il finit par se désintégrer et sa demi-vie est d’une durée de 1,5 millions d’années.  La  présence importante de cet isotope dans une strate indique une récente nucléosynthèse d’éléments non loin dans l’espace et leur descente subséquente vers la terre (peut-être mêlés à des grains de poussière). »

Miracles du Coran : les profondeurs de la mer

Dieu dit, dans le Coran:

Les actions des mécréants sont encore semblables à des ténèbres sur une mer profonde: des vagues la recouvrent, vagues au-dessus desquelles s’élèvent d’autres vagues, sur lesquelles il y a d’épais nuages.  Ténèbres entassées les unes au-dessus des autres; quand quelqu’un étend la main, il ne la distingue presque pas…” (Coran 24:40)

Ce verset fait mention de l’obscurité profonde qui règne dans les profondeurs des mers et océans, là où lorsque quelqu’un étend la main, il ne peut presque pas la distinguer.  Les ténèbres dans les mers profondes commencent à une profondeur d’environ 200 mètres.  À cette profondeur, il n’y a presque pas de lumière.  Et il n’y a plus du tout de lumière à une profondeur de plus de 1000 mètres. Les êtres humains sont incapables de plonger à plus de quarante mètres sans l’aide de sous-marins ou d’équipements spéciaux.  Et ils ne peuvent survivre sans l’aide de ces équipements dans la partie obscure des océans, c’est-à-dire à une profondeur de 200 mètres et plus.

Aussi, les eaux profondes des mers et océans sont recouvertes de vagues, et qu’au-dessus de ces vagues il y a d’autres vagues.  Il est clair que les deuxièmes vagues auxquelles le verset fait référence sont les vagues de surface (que nous pouvons voir), car il est spécifié qu’au-dessus de ces vagues, il y a des nuages.  Mais qu’en est-il des premières vagues auxquelles le verset fait référence?  Les scientifiques ont récemment découvert qu’il existe des vagues internes “qui se trouvent sur les interfaces de densité, situées entre les couches de densités différentes”.

Miracles du Coran : l’embryologie

Dans le Coran, Dieu parle des différents stades du développement embryonnaire humain:

Nous avons certes créé l’homme d’un extrait d’argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide.  Ensuite, Nous avons fait du sperme une alaqah (sangsue, chose suspendue, caillot de sang), et de la alaqah Nous avons créé une moudghah (substance mâchée)…” (Coran 23:12-14)

En 1981, au cours de la Septième Conférence Médicale à Dammam, en Arabie Saoudite, le professeur Moore affirma: “Ce fut pour moi un grand plaisir que d’aider à clarifier les passages du Coran qui parlent du développement humain.  Il ne fait aucun doute, à mon esprit, que ces passages ont été révélés à Mohammed ar Dieu, parce que la presque totalité de ces connaissances n’ont été découvertes que plusieurs siècles plus tard.  Pour moi, cela constitue une preuve que Mohammed était un messager de Dieu.”

Au cours d’une autre conférence, le professeur Moore déclara: “Dû au continuel processus de modification au cours du développement, la classification des stades de l’embryon humain est complexe.  C’est pourquoi nous considérons que nous pourrions développer un nouveau système de classification en utilisant les termes mentionnés dans le Coran et la Sounnah (ce que Mohammed a dit, fait, ou approuvé).  Le système proposé est simple, complet, et en conformité avec les connaissances embryologiques actuelles.  L’étude approfondie du Coran et des hadiths  (rapports fidèles transmis par les compagnons du prophète Mohammed sur ce que ce dernier a dit, fait, ou approuvé) durant les quatre dernières années a révélé un système de classification des embryons humains qui est très étonnant du fait qu’il date du septième siècle de notre ère.  Bien qu’Aristote, le fondateur de la science de l’embryologie, eût découvert, en étudiant des oeufs de poules, au quatrième siècle avant J.-C., que les embryons de poussins se développent par stades, il n’a jamais donné de détails sur ces stades. D’après ce que nous savons sur l’histoire de l’embryologie, il y avait très peu de connaissances sur les stades et la classification des embryons humains avant le vingtième siècle.  Pour cette raison, les descriptions de l’embryon humain que l’on retrouve dans le Coran n’ont pu être basées sur les connaissances scientifiques du septième siècle.  Donc la seule conclusion raisonnable est que ces descriptions ont été révélées à Mohammed par Dieu.  Il ne pouvait connaître de tels détails parce qu’il était illettré et n’avait absolument aucune formation scientifique.”

Salaheddine Al Ayyubi

C’est en effet Saladin qui en 1187 libérera Jérusalem (Al Quds), troisième ville sainte de l’islam, après quatre-vingt-dix ans d’occupation franque. Kurde, il se considérait avant tout comme musulman.

Fondateur d’une dynastie appelée à régner sur deux pays majeurs, la Syrie et l’Egypte, c’est en tant que chef militaire, puis souverain musulman, qu’on louera sa magnanimité, même parmi ses ennemis. De manière paradoxale, celui qui a sonné le glas de la présence occidentale en Syrie-Palestine a acquis en Europe une immense réputation de souverain chevaleresque, à tel point qu’il existait au 14e siècle un poème épique sur ses exploits et que Dante l’inclut parmi les âmes païennes des limbes. Alors que les villes franques tombaient entre ses mains les unes après les autres, Saladin permit que les chrétiens puissent regagner la côte sains et saufs, et avec une partie de leurs biens.

À Jérusalem, il rend à l’islam la mosquée Al-Aqsa (devenue entre temps l’église du Temple), mais laisse aux chrétiens le Saint-Sépulcre et rend aux juifs le Mur des Lamentations, ainsi que leurs synagogues, confisquées par les Croisés. Volant de succès en succès, Saladin ne pouvait s’embarrasser de captifs. Confronté à la même situation lors de la prise de Saint-Jean d’Acre, Richard les exterminera. Néanmoins la relation entre les deux hommes était empreinte de respect ; unis par la rivalité, les deux hommes se vouaient mutuellement une grande estime. Ainsi, quand Richard fut blessé, Saladin offrit le service de son médecin personnel, le grand savant juif Moïse Maïmonide ; et quand, à Arsuf, Richard perdit son cheval, Saladin lui fit envoyer deux pur-sang arabes. Lors des négociations enfin, il fut même envisagé de marier la sœur de Richard, Jeanne d’Angleterre, avec Al-Adel, frère de Saladin.

Islam et liberté de culte

L’islam ne force pas les gens des autres religions à se convertir même en terre d’islam, il leur accorde la pleine liberté de demeurer au sein de leur religion, de la pratiquer, de fonder leurs propres temples religieux et de s’y réunir. Cette liberté est inscrite à la fois dans le Coran et dans les enseignements prophétiques que l’on appelle la Sunna. Dans le Coran, Dieu s’adresse ainsi au prophète Mohammed : « Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur terre auraient cru.  Contraindrais-tu les gens à devenir croyants, (ô Mohammed)? » (Coran 10:99) mais aussi « Dis : La vérité émane de votre Seigneur. Quiconque souhaite croire, qu’il croie; et quiconque refuse de croire, qu’il ne croie pas. » (Coran 18 :29). Les non-croyants et les non musulmans se sont toujours vu garantir leurs droits au sein des pays musulmans, la religion y est totalement libre et non une obligation « nulle contrainte en religion » (Coran 2 :256). Dans un islam correctement appliqué les libertés sont respectées et nul n’a le droit d’imposer sa religion à autrui.

Will Durant a écrit dans son livre “The Story Of Civilization” :

« À l’époque des Omeyyades, les peuples de l’alliance, les chrétiens, les zoroastriens, les juifs et les sabéens, étaient tous traités avec un degré de tolérance que l’on ne retrouve plus aujourd’hui, pas même dans les pays chrétiens.  Ils étaient libres de pratiquer les rites de leur religion, tandis que leurs églises et leurs temples étaient préservés.  Ils jouissaient d’une pleine autonomie, en ce sens qu’ils étaient assujettis aux lois religieuses des érudits et des juges. »